
TARAWIH
La Prière (surrérogatoire) de Tarawih s accomplit en groupe comme en témoigne le hadith dAicha kAllah l agréee qui dit :
Le Messager d Allah SWS sortit par une pleine nuit et dirigea la Prière des fidèles dans la Mosquée.
Au matin des gens commencèrent à rapporter l évenement.
A la nuit suivante, le nombre de fidèle s accrût derrière lui...
La légalité de l’accomplissement collectif de la prière
L’accomplissement collectif des prières surérogatoires du Ramadan est légalement institué. C’est même meilleur que leur accomplissement individuel, compte tenu de sa pratique menée par le Prophète
lui-même et l’explication qu’il a faite de son mérite selon le hadith d’Abou Dharr
dans lequel il dit :
« Nous avons jeûné le Ramadan avec le Messager d’Allah
et il ne nous réunissait pas pour nous diriger une prière collective jusqu’à ce qu’il ne restât du mois que sept jours. Et puis il commença à le faire et prolongeait la prière jusqu’à la fin du tiers de la nuit. Quand il resta six nuits du mois, il ne nous dirigea pas la prière. Quand il en resta cinq nuits, il nous dirigea une prière qui occupa la moitié de la nuit. Je lui ai dit : « ô Messager d’Allah ! Si tu continuais avec nous (en prière) pour toute cette nuit ! ».
Il dit : « Quand un homme qui prie avec un imam reste derrière ce dernier jusqu’à ce qu’il termine, on lui inscrit (la récompense) d’une nuit entière (de prière).
Quand il resta quatre jours du mois, il rassembla sa famille, ses femmes et tout le monde et nous dirigea une prière qui se prolongea de sorte que nous craignîmes de rater al-falah. (Le rapporteur dit : je lui ai demandé ce que signifiait al-falah et il a dit que c’était le repas de l’aube). Et puis il ne nous dirigea pas de prière pour le reste du mois ». ( hadith authentique cité par les auteurs des Sounan).
La cause du non maintien par le Prophète
de la célébration collective de la prière surérogatoire.
Le Prophète
n’a pas maintenu cette prière tout au long du mois par crainte qu’elle ne fût une prescription à observer par tous pendant le Ramadan et que l’on se trouve incapable de l’exécuter comme cela a été indiqué dans un hadith d’Aïcha
rapporté dans les Deux Sahih et ailleurs. Cette crainte disparut après l’achèvement de la charia et le décès du Prophète
.
La disparition de la cause entraîne celle de l’effet qui consistait en l’abandon de la célébration collective et régulière de la prière surérogatoire du Ramadan. Mais le statut antérieur reste maintenu. C’est-à-dire l’institutionnalité de la prière. C’est pourquoi Omar
la remit en pratique comme cela est indiqué dans le Sahih de Boukhari et ailleurs.
*le nombre de ses prosternations :
Sur cette question les avis divergent.
Il reste que l avis qui s accorde le plus avec le guidance de Notre Prophète Mohammed SWS est celui qui prône les 8 rakaat sans le Witr ( dernière unité de Prière) comme le soutien le hadith de Aicha kAllah l agréee qui dit :
Le Prophète SWS ne rajoutait pas plus de onze rakaat que ce soit au cours du Ramadan ou pas.
Ce hadith est appuyé par Jaber Ibn Abdellah kAllah l agrée quand il dit:
[b]Lorsque le Prophète SWS veilla une nuit du Ramadan en prières, en compagnie des fidèles, Il SWS accomplit huit genuflexions sans compter le Witr.
:
Sur cette question les avis divergent.Il reste que l avis qui s accorde le plus avec le guidance de Notre Prophète Mohammed SWS est celui qui prône les 8 rakaat sans le Witr ( dernière unité de Prière) comme le soutien le hadith de Aicha kAllah l agréee qui dit :.Ce hadith est appuyé par Jaber Ibn Abdellah kAllah l agrée quand il dit:
Le nombre des rak’a qui la composent s’élève à 11. Nous préférons de ne pas faire plus afin de rester conforme à la pratique du Messager d’Allah
. En effet, il n’avait jamais dépassé ce nombre jusqu’à sa mort. Aïcha
a été interrogée à propos de la prière du Prophète
en Ramadan et elle a dit : « Le Messager d’Allah
ne dépassait ni en Ramadan ni en dehors de lui 11 rak’a puis quatre autres belles et longues rak’a puis trois. » (cité par les Deux Cheikh (Boukhari et Mouslim) et d’autres.
Le fidèle est autorisé à diminuer ce nombre. On peut même se contenter d’une unique rak’a conformément aux actes et propos du Messager d’Allah
.
Quant à l’acte, il réside en ceci : Aïcha
a été interrogée en ces termes : « Par combien de rak’a, le Messager d’Allah
clôturait ses prières ? » Elle a répondu : « Il clôturait par 4 + 3 ou 6 + 3 ou 10 + 3 et ne les avait jamais clôturées pour moins de 7 ou plus de 13 » (rapporté par Ahmad, Abou Dawoud et d’autres. ».
Quant à ses propos, les voici : « Le witr (la clôture de la prière) est vrai ; quiconque veut le limiter à 5 peut le faire et quiconque veut le limiter à 3 peut aussi le faire et quiconque veut se contenter d’une seule rak’a peut encore le faire. »
L’invocation dite dans la pause (al-Qunoute).
Dans cette invocation, on utilise cette prière que le Prophète
avait appris à son petit fils al-Hassan ibn Ali
, à savoir : « Mon Seigneur, guide-moi parmi ceux que Tu as guidés ; accorde-moi la sécurité parmi ceux à qui Tu l’as accordée ; prends-moi en charge parmi ceux que Tu as pris en charge ; bénis ce que Tu m’as donné ; protège-moi contre Tes plus mauvaises décisions. Tu es Celui qui juges les autres et que personne ne juge. En vérité, Ton allié ne peut pas être humilié et Ton ennemi ne peut pas jouir de la puissance. Que Ta bénédiction est importante, ô notre Maître ; on ne peut T’échapper qu’en se réfugiant auprès de Toi ».
Le fidèle peut ensuite prier pour le Prophète
en raison de ce qui viendra plus tard. Il n’y a aucun mal à ce que l’on ajoute d’autres invocations instituées (parce que) bonnes et authentiques.
Il n’y a aucun mal à placer le qunoute après le redressement de la génuflexion. Il n’y a aucun mal à y ajouter la prière pour le Prophète
et pour l’ensemble des Musulmans, notamment au cours de la deuxième moitié de Ramadan, compte tenu du fait que cela a été rapporté de façon sûre d’après les imam qui officiaient sous le règne d’Omar...
Le fidèle prie pour le Prophète
et implore le bien pour les Musulmans dans la mesure du possible et demande pardon pour les croyants.
Il dit : «(...) quand il avait fini de prier pour le Prophète
et de demander pardon pour les croyants et les croyantes, il disait : « Mon Seigneur, c’est Toi que nous adorons, c’est pour Toi que nous prions et nous prosternons, c'est vers Toi que nous marchons et nous nous rassemblons ; nous espérons Ta miséricorde, ô notre Maître. Nous craignons Ton dur châtiment.Certes, Ton châtiment atteindra ceux que Tu prends pour ennemis. » et puis, Il prononce la formule : Allah akbar et se prosterne